« Word Gets Around » (1997) les avait révélés, « Just Enough Education To Perform » (2001) les avait consacrés, et « Keep The Village Alive », leur tout dernier opus, donne un vrai coup de fouet au groupe de Cardiff. L’inquiétude n’a pas vraiment eu le temps de s’installer, mais « Graffiti On The Train » (2013) avait tout de même laissé un goût amer. Portés par l’inégalable Kelly Jones, les musiciens de Stereophonics se lancent dans une course punk et post-britpop revigorante.
Kelly Jones joue de son lyrisme tout au long des seize titres de l’album. Il fait mouche et efface les fragilités electronica d’autrefois. Stereophonics ne revient pas en arrière, mais a bien suivi une cure de jouvence: les titres « C’est la vie », « I Wanna Get Lost With You », « Fight or Flight », « My Hero » et « Sunny » sont accrocheurs et se savourent à la sauce alternative.
Sans rien révolutionner dans son style ni céder aux idoles d’antan, Stereophonics livre un album léché, dynamique, parfois tourbillonnant et plein d’espoir en l’avenir.
Frederic Geldhof/AllTheContent News Agency
Tous droits réservés – Avec « Keep The Village Alive », Stereophonics résiste et prouve qu’il existe encore.
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