Après quatre ans et deux albums sur lesquels ils nous ont fait taper du pied allègrement, le groupe de « swampy blues » MonkeyJunk revient avec « All Frequencies ». Sur cette nouvelle production, le trio ne déçoit pas et en rajoute; tout est plus concentré, précisé, fignolé et même, plus décontracté.
Évidemment, les talents techniques sont à l’honneur, une fois de plus. La batterie martelée vigoureusement par Matt Sobb fait de l’effet, alors que l’orgue de Steve Marriner et la guitare de Tony D résonnent avec vigueur.
La voix de Marriner est aussi un grand atout, avec son timbre de la trempe d’un Andrew Strong ou d’un Dan Auerbach (The Black Keys), avec des inflexions à la Taj Mahal. Son jeu à l’harmonica est également empreint d’une grande sensibilité.
Les réalisations conjointes de Steve Marriner et de Ken Friesen permettent au côté sale et trouble du groupe de cohabiter sans problème avec une sonorité plus moderne et commerciale. Au final, les deux genres se mélangent bien pour donner un disque raffiné et convaincant.
© Stony Plain Music – Monkeyjunk – « All Frequencies »
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