Lorde – « Pure Heroine »

© Mercury Records - Lorde - "Pure Heroine"


Un album pop accompli, bien écrit, aux arrangements inspirés et aux sonorités en diapason avec son époque, ce n’est généralement pas l’affaire d’une jeune fille de 16 ans. C’est pourtant le cas d’Ella Yelich-O’Connor ou « Lorde », jeune prodige néo-zélandaise qui débarque dans l’industrie de la musique avec un premier album électro-pop remarquable, « Pure Heroine ».

Le personnage Lorde est rafraîchissant: une anti-héroïne, désabusée et fragile, qui observe avec cynisme la réalité du quotidien et en fait des chansons finement construites, entraînantes sans la moindre trace de bling-bling.

Les sonorités sont riches, et les propos aussi. Les textes évoquent habilement l’ennui, la désillusion et les soucis ordinaires d’une jeunesse blasée mais davantage capable de réfléchir qu’on aurait tendance à l’imaginer.

La pop de Lorde se rapproche davantage des Lykke Li, Lana Del Rey, voire même de The XX, que des insipides Britney, Miley ou Minaj. L’enrobage est à tendance électro-pop, les rythmes mid-tempo et des effluves de R&B teintent quelques titres. Enfin, les morceaux à ne pas rater se trouvent parmi: « White Teeth Teen », « Tennis Court », « Royals » et « 400 Lux ».


© Mercury Records – Lorde – « Pure Heroine »


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