Alors que le public attendaient un retour en force des Yeah Yeah Yeahs quatre ans après une tentative pop nommée « It’s Bliss », le groupe new-yorkais nous sert plutôt un album décousu et inégal.
Retour aux sources plutôt réussi sur certains morceaux, certes, mais d’autres chansons viennent appauvrir l’album, au point de générer une note d’ensemble au-dessous de la moyenne…
Heureusement, il y a quelques coups réussis. Par exemple, la chanson titre, simpliste dans ses textes, mais extrêmement viscérale dans son interprétation. Ou encore, le dub « Under The Earth », l’attitude punk à fond la caisse dans « Area 52 » et l’étrange transformation de « Sacrilege », qui débute l’album tout en rock et se termine en chant gospel. Bien joué.
Mais tout le reste demeure banal. Ça sent le remplissage. Des ballades ralentissent la cadence sans atteindre d’autres émotions aussi profondes que l’adrénaline pure des titres qui visent dans le mille.
Personne ne remettra en doute les talents impliqués dans le groupe. Mais, avec des projets solo en vue, on se demande bien si la belle époque des Yeah Yeah Yeahs n’est pas déjà révolue…
© Universal Music. – Yeah Yeah Yeahs – « Mosquito »
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