En réfléchissant sur le cheminement de The Strokes, on constate avec tristesse qu’ils n’ont finalement que deux grands albums : « Is This it » (2001) et « First Impressions On Earth » (2006). Cinquième album du groupe, « Comedown Machine » n’en ajoute malheureusement pas un troisième.
Dès la première écoute, on sent tout de suite que le chanteur Julian Casablancas a repris les rênes des compositions. L’album évoque davantage « Phrazes For The Young » – album solo de Casablancas paru en 2009 – que la discographie du groupe.
Le disque s’ouvre sur « Tap Out », chanson très rythmée, puis enchaîne sur « One Way Trigger » – hommage au groupe norvégien A-Ha -, « 80′s Comedown Machine » qui donne dans un registre plus pop, et « Chances », titre évoquant The Cars. La meilleure chanson de l’album, « Welcome To Japan », elle, emploie des sonorités rappelant Duran Duran et les Talking Heads.
Des titres comme « Partners in Crime », « Happy Endings » et « Call It Fate Call It Karma » laissent toutefois une impression de remplissage pour compléter l’album. Dommage.
RCA – The Strokes – « Comedown Machine »
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