The Fratellis en pleine fièvre rock dans « Eyes Wide, Tongue Tied »
Les musiciens de Glasgow n’ont plus rien des « Goonies » d’où ils tirent leur nom de scène. Du rock indie adulescent, ils convergent vers l’âge de raison du garage rock.
Sorti le 21 août 2015, « Eyes Wide, Tongue Tied » catapulte Jon, Barry et Mince au cœur de la galaxie garage rock, avec des sonorités alternatives plus affirmées et des textes plus matures. Deux ans seulement après le non moins bon « We Need Medicine », le virage opéré par le trio de Glasgow n’a rien de violent, le style ne s’est pas altéré, mais la perspective rythmique s’est approfondie.
Le chanteur Jon Fratelli a ce petit quelque chose de blues en plus dans la voix, les compositions ne saturent plus des effets d’un rock parfois souffreteux, les petits rockeurs s’assument au gré de morceaux plus musclés, avec moins d’ajouts pop dans la structure des textes. Bref, il y a du bon à voir revenir The Fratellis avec ce petit goût de sagesse rock.
Derrière d’apparentes facilités, les morceaux « Me And The Devil », « Desperate Guy », « Dogtown », « Too Much Wine » ou encore « Moonshine » servent à dessiner les contours de leur résurrection au fil de changements d’accords salutaires à un groupe qui aurait pu disparaître à force de paresse.
Tous droits réservés – The Fratellis osent enfin faire du vrai garage rock dans « Eyes Wide, Tongue Tied ».
FGE/AllTheContent News Agency