Amoureux du jazz, un genre musical qu’il a étudié entre Rome et Paris, Charles Pasi est un artiste non identifié, à cheval entre blues et intonations pop. Il a une belle gueule, il trompe la timidité en chantant en anglais, il a les qualités d’un crooner, mais aussi la discrétion des plus grands. Parmi les figures mythiques de la chanson, il puise son énergie et toute sa passion auprès d’artistes comme Otis Redding, Percy Sledge ou encore Etta James, une icône dont la voix s’est éteinte en 2012 et à laquelle il rend hommage avec le morceau rhythm and blues « Song For Etta ». « Sometimes Awake » est certes un hommage fait de caractères rouges sur un fond ténébreux, mais avant tout, l’album compile les confessions d’un auteur-compositeur brillant, un être clair-obscur qui ne demande qu’à être apprivoisé par le public. « A Man I Know » est l’une des fêlures de Charles Pasi, une déchirure pour ouverture qui annonce un ouvrage subtil et versatile jusqu’aux dernières notes de « Nonna », le dénouement d’une histoire qui ne fait que commencer.
Tous droits réservés – L’album « Sometimes Awake » est aussi indomptable que son créateur Charles Pasi.