Sébastien Tellier – « Confection »

© Record Makers - Sébastien Tellier - "Confection"


Moins d’un an après son délire prophétique (très réussi) « My God Is Blue », Sébastien Tellier récidive avec une œuvre complètement différente nommée « Confection ». Sorte de bande originale d’un film qui n’existe pas, l’album, instrumental à l’exception d’un titre, si plein de bonnes mélodies soit-il, est très répétitif.

L’exercice est intéressant, mais en toute franchise, on se lasse.

Surtout que l’entièreté de l’album est plutôt langoureuse et sobre, ce qui déplaira peut-être à ceux qui avaient accroché aux pièces grandiloquentes comme celles produites avec Guy-Manuel De Homem-Christo, de Daft Punk, pour « My God Is Blue ».

C’est dommage, parce que l’angle instrumental, à la frontière du classique et d’un son plus 70’s, sied bien à Tellier, comme en témoigne « Adieu ». Mais ce n’est que lorsque la voix du chanteur réapparaît sur « L’Amour Naissant » que l’on se rappelle qu’au fond, c’est encore meilleur avec un vocal. Et on peut l’affirmer en connaissance de cause, « L’Amour Naissant » nous étant livré en trois versions, dont deux purement instrumentales.


© Record Makers – Sébastien Tellier – « Confection »


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