Norah Jones devient plus pop

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Avec de faux airs de Nina Hagen – reine du punk – qu’elle arbore sur la pochette de « Little Broken Hearts », il y a de quoi être intrigué…. Norah Jones se serait-elle dévergondée à ce point? Que les fans de ses débuts se rassurent: cet album n’accueille aucune distorsion dissonante. En réalité, la jolie pianiste et chanteuse n’a jamais sonné aussi grand public. Ce n’est pas forcément un mal. Mais ici, une accessibilité trop travaillée finit par parfois ennuyer un poil…

La production ultra propre de Danger Mouse, que l’on a connu plus inspiré, semble atténuer le souffle irradiant auquel la fille du génial Ravi Shankar nous avait habitués. Gardons-nous toutefois d’être trop sévères. Des titres comme le sympathique et enjoué « Happy Pills, au groove des plus agréables, et surtout le sublime « Travelin’ On » sont là pour nous le rappeler: Norah a quand même la classe!

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/ATCNA