La révélation electro-pop, Milky Chance, transforme enfin l’essai! Après son single « Stolen Dance » sorti en 2013, le duo d’outre-Rhin sort son premier album, « Sadnecessary », un joli spleen. Très éloignés de Tokio Hotel ou de Rammstein, Clemens Rehbein et Philipp Dausch ont accouché d’un beau bébé musical: une voix lointaine, des rythmes lancinants, une guitare et des percussions sèches, un soupçon de reggae et des élans folk… Un métissage mélodique intéressant et, quitte à surprendre, plutôt bien réussi. Les titres s’écoutent jusqu’à en devenir entêtants, la potion prend grâce à un sens imparable du beat. Le titre « Fairytale » donne le la aux autres ballades de l’album. Ce bijou dansant, sobre (trois suites d’accords pour 13 chansons), s’absorbe comme une pilule musicale pour chasser tous les soucis. L’album est tellement addictif que toutes les générations l’apprécient, il y a comme un air de consensus général derrière cette pépite made in Germany.
Tous droits réservés – Milky Chance sort « Sadnecessary », un premier opus réussi