Berlin oblige, les morceaux house de Claptone vont à l’essentiel et le DJ s’emploie à installer le juste équilibre entre des effets sonores peu nombreux. Intimistes mais pas dépouillés, les 13 morceaux de « Charmer » impriment le style Claptone: nuancé, élégant, transcendant.
Celui qui se cache derrière un masque doré au bec d’oiseau a trouvé son créneau. Son premier opus enfonce le clou à travers des titres pop-house parfaitement cadencés, à l’image de « Leave Your Light On » composé avec Young Galaxy. Les introductions sont posées, puis les rythmes prennent de l’ampleur doucement mais sûrement.
Mention spéciale aux deux morceaux « Heartbeat » en duo avec Nathan Nicholson et « Puppet Theatre » avec la participation de Peter Bjorn and John, des créations relevées et très denses, dont on ne ressort évidemment pas indemne. Claptone maîtrise sa console sur le bout des doigts, il crée la surprise au détour d’une virevolte synthétique et sait contrebalancer les effets house avec une légèreté déconcertante. Claptone a décidément beaucoup de potentiel!
FGE/AllTheContent News Agency