L’album double face de Marina & The Diamonds

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Le moins que l’on puisse dire, c’est que la chanteuse de Marina & The Diamonds a une voix incroyable. Ou plutôt une tessiture incroyable. La jolie britannique nous le prouve dans « Electra Heart », son deuxième album. En effet, qui peut se flatter d’atteindre des notes aussi diamétralement opposées que dans « Primadonna », le titre de lancement? De fluets aigus des plus romantiques se heurtent à des basses rauques pour un effet de contraste bien réussi.

D’ailleurs, tout le disque joue sur cette dimension oxymorique. Lorsque le chant se fait lyrique, le rythme prend un virage rapide ultramoderne, comme dans « Homewrecker ». Avec « Living Dead », la touche rétro qu’apporte le synthétiseur se voit modernisée par une ambiance électro très clubbing. Enfin, « Fear and Loathing » débute par un son commercial bêtement adolescent avant de finir sur un glamour aérien.

Bref, vous l’aurez compris, il s’agit là d’un album atypique. A l’image de sa jeune compositrice d’à peine 30 ans, qui floute et déroute. Est-elle une provocante « Bubblegum Bitch » qui scande impunément le mot tabou dans « Sex Yeah » ou la timide candide de « Valley Of The Dolls »? Peut-être les deux. En tous les cas, on souhaite à cet opus autant de succès qu’au premier, certifié « disque d’argent » au Royaume-Uni quelques jours seulement après sa sortie. Inch’Allah!

Site officiel de Marina & The Diamonds

/ATCNA