« Mama Used To Say », « Elliot Uppercut » et « Saké » ont marqué les esprits juste ce qu’il fallait au duo Jupiter pour vagabonder un peu plus loin encore dans l’onctueuse légèreté de la synth-pop. « Bandana Republic » est un monde à part: pop décalée, disco hyper synthétisée, textes effilochés et entêtants. La synth-pop de Jupiter a l’énergie de la disco des années 70 et ce petit plus futuriste.
Difficile de ressentir autre chose qu’une joyeuse fièvre qui vous monte inexorablement à la tête au fil des 10 titres arrangés comme une toile d’araignée rythmique de laquelle on ne peut extraire les tympans. « Celsius », « 1523 Allesandro St » et « EastWest » déclinent les influences californiennes récoltées lors d’un road-trip dans « l’Etat doré », alors que, tout en saccades electro, « Tiki Nights » et « Do It » préservent le charme so frenchy de Jupiter.
Jupiter voue toujours le même culte aux compositions synthétisées et aux rythmes clivants, ces sons que l’on aime ou que l’on déteste. Emblème de la pop coquine, Jupiter sublime un peu plus la synth-pop.
FGE/AllTheContent News Agency