Sans doute la plus grosse sortie de l’été, le nouvel album de Jay-Z s’avère satisfaisant, sans être le chef d’œuvre sur que certains espéraient.
La liste des collaborations est toutefois imposante: sa conjointe Beyoncé, l’incontournable Pharrell Williams, le producteur Timbaland, le bon vieux compère Justin Timberlake (sur le single « Holy Grail », qui cite au passage « Smells Like Teen Spirit » de Nirvana), Rick Ross, Swizz Beatz, Frank Ocean et Nas.
Hit-Boy, Darhyl Camper Jr. et Mike Dean aussi reviennent aux côtés de Jay-Z après « Watch the Throne », pour la chanson « Somewhereinamerica ».
Jay-Z, quant à lui, est égal à lui-même: rap ciselé, textes précis récités avec force, samples nombreux et savamment sélectionnés, rythmes qui groovent. Si tout cela est impressionnant, la production de l’album l’est tout autant et les titres sont, pour la plupart, de haut vol en matière de hip-hop taillé sur mesure pour la bande FM et les clubs.
Néanmoins, ce qu’il manque à cet ensemble de bonnes chansons, c’est peut-être une prise de risque. Pour le reste, tous les ingrédients sont présents pour les amateurs du genre.
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