Si l’ère des Jackson est révolue depuis longtemps, les amateurs de pop inspirée de R&B et des belles années de Motown n’ont rien à craindre: Janelle Monàe est là pour sauver le monde (de la pop).
On savait déjà que Janelle Monáe brillait sur scène. Il restait encore à transmettre cette énergie sur un disque. Un petit miracle qui s’était réalisé sur « The ArchAndroid » en 2010. Et force est d’admettre que c’est tout à fait le cas, une fois de plus, sur « Electric Lady ».
Si Monáe est elle-même une chanteuse et entertainer hors pair, une grande partie du mérite revient ici à son groupe composé de musiciens de haut calibre. La richesse de l’instrumentation ajoute à la profondeur de l’album, surtout si on le compare aux productions du genre qui reposent davantage sur des beats programmés et de l’échantillonnage.
La liste d’invités de Janelle Monáe a aussi de quoi faire saliver: les maîtres Erykah Badu et Prince viennent prêter main forte, mais aussi quelques contemporains tels que Solange, Miguel et Esperanza Spalding.
Fortement recommandé, ne serait-ce que pour reprendre confiance en la pop…
Sors-tu.ca