« Fading Frontier », la bande originale de l’automne par Deerhunter

Tous droits réservés - Par-delà la brume pop-rock, Deerhunter livre son plus bel album.


Deerhunter, le gourou de la noise pop, revient en très grande forme avec neuf titres aux mélodies fouillées jusque dans le détail. Le rock est un hybride tentaculaire, on y retrouve toutes les formes d’engagement artistique, mais le bon rock se fait, quant à lui, plus rare. A force de précipitation, Deerhunter a déjà trébuché par le passé, malgré de très belles réalisations. Mais, pour « Fading Frontier », l’inquiétude n’est pas de mise, le groupe d’Atlanta est au meilleur de sa pop très rock.

Les sons dissonants ponctuent encore les compositions de l’album, mais celles-ci ne sont pas éparpillées ou désarticulées, elles ont été savamment construites et pensées pour aboutir à de très beaux morceaux, à l’image de « Living My Life » et « Leather And Wood ». La voix de Bradford Cox s’appuie sur les aspérités sonores pour propager une impression d’incroyable légèreté. Les textes sont musclés à la « Snakeskin », mais, dans son intégralité, l’album est brumeux, quasi hypnotique. Deerhunter salue son public avec « Carrion », le prélude à une très belle suite.

Frédéric Geldhof/AllTheContent News Agency


Tous droits réservés – Par-delà la brume pop-rock, Deerhunter livre son plus bel album.


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