« Bush » de l’enfant de chœur Snoop Dogg

Tous droits réservés - Le hip hop de "Bush" ressuscite Snoop Dogg.


Dernièrement, Snoop Dogg, l’incroyable artiste de « The Doggfather » (1996), était habitué à défrayer la chronique avec ses provocations télévisées plus que par son hip hop. Ça fait du bien de retrouver le Snoop Lion, ciao Bigg Snoop! L’artiste est en grande forme, il est piqué à nouveau de ce frisson de gangsta punk dans « Peaches N Cream », en duo avec Charlie Wilson, et « California Roll » avec Stevie Wonder.

Une once de talent retrouvé, personne ne lui reproche plus ses égarements, et voilà Gwen Stefani qui se précipite pour chanter avec lui dans le morceau « Run Away ». Los Angeles, terre de la seconde chance! Snoop Dogg a su saisir cette chance de prouver qu’il avait encore le sens du rythme collé aux tripes. Le gangsta est lissé, les textes plus consensuels, mais les secousses r’n’b et electro ajoutées à son fond musical font des merveilles. Le morceau « So Many Pros » confirme les infléchissements de l’artiste vers des sonorités électriques qui n’enlèvent rien au personnage ni à son mordant. La fripouille en serait presque devenue fripon!


Tous droits réservés – Le hip hop de « Bush » ressuscite Snoop Dogg.


FGE/AllTheContent News Agency