« Benjamin Booker », le jeune prodige américain incendie le blues-rock

Tous droits réservés - "Benjamin Booker", des cris et des chuchotis garage blues pour un album explosif.


Un premier album du même nom à écouter absolument! Benjamin Booker réveille La Nouvelle-Orléans au son d’un blues galvanisé par un garage rock acide. Comme une prophétie, le single « Violent Shiver », sorti en avril dernier, a littéralement électrisé les foules et les connaisseurs partout où Benjamin Booker a posé son envie de jouer de la bonne musique. L’auteur-interprète gratte sa guitare, alangui par la moiteur du sud des Etats-Unis, mais tel un volcan endormi prêt à rugir, il est pris de soudaines convulsions rock. L’album culmine avec « Wicked Waters », un titre qui dérange les bonnes mœurs, réveille les morts. Mais la torpeur n’est jamais loin, la ballade mélodique non plus. Ne vous fiez pas à « Spoon Out My Eyeballs », personne n’en sort indemne. La collection des superlatifs grossit, l’implosion guette le non-initié au garage blues, mais un mélomane averti en vaut deux: « Benjamin Booker » est addictif. « Kids Never Growing Older » est l’ultime dose chuchotée qui fait basculer le récalcitrant vers un amour inconditionnel. Le blues est ressuscité!


Tous droits réservés – « Benjamin Booker », des cris et des chuchotis garage blues pour un album explosif.


FGE/AllTheContent