L’artiste d’origine malienne avait fait sa place au soleil en 2011, avec le titre « French Cancan », issu de l’album « Love Revolution ». Sa voix de velours et ses arrangements acidulés avaient touché. Quatre ans après, Inna Modja revient transformée. Pour ce nouvel opus, elle a décidé de retrouver les sonorités de son enfance, un phrasé bambara teinté de hip hop et d’electro.
La métamorphose rue dans les brancards, le mélange d’influences se fait en douceur. Sur « Tombouctou », elle rappe, on redécouvre toute sa maîtrise vocale, et l’on voyage dans le Bamako d’aujourd’hui, où les remous electro font écho aux accords maliens. Il y a de la tradition dans la composition, mais, surtout, une très grande modernité dans les assemblages sonores.
Avec « Water » et « Speeches », en duo avec Oxmo Puccino, on poursuit ce joli voyage polyphonique avant d’en revenir à un petit soupçon de légèreté pop avec les morceaux « My People », en featuring avec Baloji, et « Forgive Yourself ». Inna Modja a l’élégance d’une artiste sans frontières!
Frédéric Geldhof/AllTheContent News Agency
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