La Floride, ses plages immaculées, la plastique retouchée de ses habitants, son faste qui n’effraie personne, sauf un groupe d’indie rock qui résiste encore aux sirènes du royaume de l’artificiel. Surfer Blood a ce goût de hippie dans les mélodies et les textes qui rend à l’océan ce qui lui appartient: la force brute des éléments. On retrouve ce côté accrocheur et minimaliste dans le rock de ce groupe qui réunit quatre amis amoureux de l’univers marin.
Surfer Blood s’est solidement accroché aux rivages du succès avec son précédent album « Pythons », en 2013. Le groupe revient avec un nouvel hommage au rock et à l’océan, et à travers des morceaux bricolés en dehors des influences des temps actuels, il livre 11 nouveaux titres captivants.
Dans « Island », « I Can’t Explain » ou encore « Dorian », on ne trouve aucune fioriture electro, mais un son garage soulevé par la brise des courants marins. « 1000 Palms », de Surfer Blood, ne se démonte pas face aux pesanteurs synthétiques du rock actuel, il a pour seul guide la puissance tranquille des flots.
Tous droits réservés – « 1000 Palms » de Surfer Blood, du bon vieux rock venu de l’océan.
FGE/AllTheContent News Agency