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« Yseult » se raconte dans son premier album studio


Maurane a dit d’elle qu’elle était « perchée », une jolie image qui lui colle à la voix, un petit côté décalé qui se retrouve dans ses textes. A bien écouter les 11 titres de l’album « Yseult », la dose infinitésimale d’absurde vient généreusement abreuver la tessiture acidulée et espiègle d’une chanteuse qui, du haut de ses 19 ans, gère à merveille l’équilibre de son identité vocale. Les singles « La Vague » et « Bye Bye Bye » l’ont déjà placée sur orbite, l’énergie rappelle Yelle, alors que les intonations évoquent l’innocence canaille d’une Camélia Jordana, mais finalement, des titres qui ressemblent à 100% à Yseult. Puis on se laisse surprendre par « Californie », « Pour l’impossible » et « Blanche », qui s’articulent dans un ballet de notes lutines, jazzy, un peu désuètes, mais enjôleuses. Avec « L’Orage » et « Le Plus Beau Des Astres », les orchestrations contraires s’attirent, la voix d’Yseult se pose délicatement à l’orée des songes d’une nuit d’hiver. La parenthèse se referme sur le bonus « La Mamma », le cœur se noue, « Yseult » est délectable!


Tous droits réservés – « Yseult », l’electro pop croquée par une canaille.


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