
Il y a des groupes qui changent de membres comme de répertoires musicaux. Les Belges d’Hooverphonic font partie de ceux-là. Après un premier essai en 1995, Alex Callier et Raymond Geerts se séparent rapidement de Franck Duchêne au clavier et de la chanteuse Liesje Sadonius. Ensuite pendant plus de dix ans, c’est la charismatique blonde Geike Arnaert qui prendra les commandes vocales du combo trip-hop. Pour leur nouvel opus "Anger Never Dies", les musiciens belges se retrouvent avec une jeune brune de 22 ans prénommée Noémie Wolfs et affichent un style résolument plus rock.
Impression générale: difficile de faire mieux que l’excellent "The Magnificent Tree" sorti en 2000. Le problème du trip-hop, plus que tout autre style, est qu’il s’avère plus limité qu’il n’en a l’air. Ainsi, les chansons de "Anger Never Dies", qui sont malgré tout bien produites, se suivent et se ressemblent. Les titres "Anger Never Dies", "The Night Before" ou "Norwegian Stars" défilent de façon monotone. Le parti pris d’intégrer des notes plus rock n’a pas forcément payé. Une mention spéciale à "George’s Café", quand même!Site officiel d’Hooverphonic