
L’artiste suisse de 32 ans est quasiment inclassable et elle en deviendrait presque cosmique tant elle traverse de dimensions sonores différentes. L’ossature indie pop de ses morceaux est empreinte de soul, de blues et de folk, c’est à l’envi, elle désarticule les genres et désarçonne les attendus. Le tout avec la sobriété de celles et ceux qui font de la musique pour s’extraire du banal, elle collabore avec des artistes d’un peu partout sans jamais se vanter de ces connexions. Le 27 avril 2015, elle est revenue avec « Supermoon », un voyage multidimensionnel à travers les âges et les sons.
En anglais, en français ou en allemand, elle fait souffler le minimalisme tiède de la modernité avec « Heicho », « The Capitalist » et « Queen Drifter », et la chaleur des nostalgies dans « Love Is Not The Answer » et « Supermoon », deux morceaux qui, par leur complexité orchestrale, pourraient appartenir à toutes les époques modernes. « Supermoon » est une belle réalisation electropop, c’est l’émanation d’un talent versatile et raffiné.
Tous droits réservés – Piquée de blues et de soul, l’indie pop de Sophie Hunger surprend et rassure dans « Supermoon ».
FGE/AllTheContent News Agency