Lenny Kravitz, le prince ébène de la musique rock-soul, a 50 ans, pas une ride, ce qu’il n’oublie pas de signaler sur la pochette de ce tout nouvel album, où il affiche une plastique insolente. Depuis son premier album « Let Love Rule », sorti en 1989, il diffuse un vent de sensualité sur la scène rock à l’international, et à l’heure de « Strut », nouveau péché musical pour les fans, il parle encore de désir, de fantasmes, mais d’amour aussi, sans rester bloqué 25 ans en arrière. Chez l’artiste, l’inspiration est facile, elle est une seconde nature, alors il a décidé de se laisser aller à un retour en arrière, à un parti pris rock, même si la soul, les sorties funk et l’inspiration pop ne sont jamais loin. Les singles « Sex », « The Chamber », « Strut » ou encore « She’s a Beast » dominent la tracklist de 12 morceaux, mais aucun n’est en trop. L’équilibre est parfait. La main vissée au micro, et non pas sur la braguette, le séducteur a le tempo dans la peau, « Strut » est énergique, actuel, délicieux! Lenny Kravitz se pavane pour les meilleures raisons.
Tous droits réservés – Avec « Strut », Lenny Kravitz risque encore de faire des ravages.