Sigur Rós – « Kveikur »

© Beggars - Sigur Ros - "Kveikur"


Le premier titre confirme les publicités autour du septième album de Sigur Rós. « Brenninsteinn » s’amorce dans un univers ténébreux où on peut imaginer la tempête (micros frisottants) avant l’orage (enchaînement de guitares).

Baptisé « Kveikur », il succède à « Valtari » paru l’an passé. Ce disque est sans doute le plus audacieux et novateur. Le groupe islandais a décidé de laisser tomber son côté ambiant et propose un terrain au climax bouillonnant.

Très rythmé et riche en instruments, ce travail est plus accessible au grand public que la plupart de leurs albums. Seul regret: l’utilisation parfois excessive des déformations électroniques notamment sur la voix.

Rares sont les moments d’accalmie parmi les éléments qui se déchaînent comme en témoignent « Stornur » et « Rafstraumur ». De ce chaos orchestré par la batterie, s’élève la voix sublime de Jonsi.

Dans « Yfirboro » et « Isjaki », l’électronique joyeuse et les paroles du chanteur sonnent la fin du cataclysme et les seuls moments jouissifs de l’opus.

Avons-nous ici le meilleur album de Sigur Rós? Certainement. Une révélation? Une révolution? Une évolution? À vous de décider…


© Beggars – Sigur Ros – « Kveikur »


Sors-tu.ca