
Avec sa gueule d’ange et sa guitare acoustique en bandoulière, Raphaël a laissé une trace tangible dans le paysage musicale francophone des années 2000. On a tous encore en tête la mélodie poignante de "Caravane", tube qui l’a révélé en 2005, inclus dans un album éponyme qui avait conquis le public et la critique.
Avec "Pacific 231", Raphaël livre un cinquième effort studio en demie teinte, pourtant réussi musicalement. Agé de bientôt 35 ans, le chanteur au timbre nasillard et fêlé témoigne d’une maturité certaine et compose des chansons plus complexes qu’elles n’en ont l’air, où chaque couche instrumentale trouve sa juste place (l’excellente "Terminal 2B"). Dommage que les paroles ne suivent pas… Sans être mauvaises, elles se voient en réalité surtout desservies par l’expressivité en berne de Raphaël, qui ne semble pas croire à ce qu’il chante.Site officiel de Raphaël