Le protégé de Sam Smith a parcouru des kilomètres pour partir à la rencontre des autres. Le temps nécessaire, il a posé ses affaires en Turquie, en Norvège, au Kenya pour s’imprégner des conditions sociales qui séparent et de l’humanité qui lie. Et le voilà qui débarque avec 12 titres qui font à nouveau vibrer un espoir, il colore le ciel changeant des nuances de l’arc-en-ciel, à la poursuite du bien-être collectif. Comment y parvenir autrement qu’en expérimentant un son apaisant? La magie de la nouveauté parle pour Josh Record, qui s’amuse de la pop, de son pouvoir rassembleur, pour conter les plus pures contradictions humaines. Eh oui, « Pillars » ouvre l’ère de la pop alternative. En cela, Josh Record peut apparaître comme la version acidulée de Beck ou le pendant épanoui de Bon Iver, mais de « Bones » à « Winter Comes », en passant par « Wide Awake », le jeune auteur-compositeur-interprète est avant tout unique. Et alors que le monde semble tourner en boucle, cet idéaliste le fait avancer vers un bel horizon et dissipe tous les soupçons.
Tous droits réservés – Josh Record invente la pop alternative dans « Pillars ».