« Nansemond », la folk-country de Nathan Bowles descend des Appalaches

Tous droits réservés - Dans "Nansemond", Nathan Bowles trimballe sa folk-country dans une nébuleuse de percussions.


L’homme a l’apparence de ceux qui vivent en dehors du monde, sa silhouette est négligée, et pourtant, la finesse de l’artiste se dessine sur un visage serein. Nathan Bowles n’a pas choisi la facilité, la folk-country alternative n’est pas pourvoyeuse de succès, mais le talent ne connaît aucune limite, le nom de Nathan Bowles a débordé les Appalaches et il est, aujourd’hui, connu comme un orfèvre du genre, un bidouilleur de pure folk-country. Les 7 titres de « Nansemond », sur la longueur, déploient une aisance minimaliste, quasiment hypnotique, où la virtuosité dans le maniement des percussions traditionnelles vient chatouiller l’orgueil du banjo. « Sleepy Lake Bike Club » place l’écoute hors du temps, puis de la brume des premiers instants surgissent des arrangements d’avant-garde, bousculés par les rythmes graves de « The Smoke Swallower ». Avec « Chuckatuck » et « Sleepy Lake Tire Swing », tout en audace, Nathan Bowles joue avec les variations, et alors la folk prend le dessus, le temps d’un voyage mélodique captivant.


Tous droits réservés – Dans « Nansemond », Nathan Bowles trimballe sa folk-country dans une nébuleuse de percussions.


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