La pin-up Lana Del Rey verse dans le glamour sombre dans « Ultraviolence »

Tous droits réservés - Lana Del Rey trouve sa voix dans "Ultraviolence".


Elle a beau porter le prénom d’un ancien sex-symbol d’Hollywood et le nom d’un mythique modèle de Chevrolet, Lana Del Rey n’en reste pas moins une artiste moderne qui a su éviter avec brio les écueils du deuxième album. Portée par sa voix envoûtante, elle se raconte avec des accents plus graves et approfondit son univers mystico-religieux à la dérive. Sa pop exhale les mêmes vapeurs tièdes et sensuelles que dans « Born To Die », même quand elle chante la violence physique d’un amant dans « Ultraviolence ». Des riffs electro viennent, de temps en temps, bousculer la cadence ronronnante d’un album riche d’un spleen qui colle à la peau. Lana Del Rey n’a rien perdu de sa saveur surannée, de ses élans blues-rock ni de son parfum d’antan. On en deviendrait presque nostalgique. De « Cruel World » à « The Other Woman », les mélodies sont léchées, les arrangements travaillés dans le détail et le personnage est transfiguré. En somme, aucune faute de goût. Flattée par les fantômes du passé, la chanteuse se pare de sublime pour un deuxième opus intemporel.


Tous droits réservés – Lana Del Rey trouve sa voix dans « Ultraviolence ».


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