On pourrait d’entrée de jeu s’arrêter sur l’impression laissée par une pochette à l’esthétique aussi rebutante que le premier titre de ce troisième album de Pendulum, le trop cinématographique "Genesis". Cette intro, apaisée comparée à la suite, annonce le son peu subtile, affreusement empâté, que l’on retrouve au cours des quinze titres de cette "Immersion" en eaux troubles.
Les Australiens injectent dans leur musique des influences éclectiques, du métal au rock en passant par le dubstep, comme sur "Set Me on Fire". Mais cela ne suffit pas à rendre leurs morceaux intéressants pour autant. Et c’est en vain que Pendulum prend l’initiative de convier le leader de Prodigy, Liam Howlett, sur un "Immunize" qui ne fonctionne absolument pas. Ce collectif se prend beaucoup trop au sérieux et nous fait regretter l’âge d’or de la drum’n’bass.Site officiel de Pendulum