Les Kaiser Chiefs reviennent enfin avec une cinquième production studio au titre assez tapageur: « Education, Education, Education, and War ».
Le groupe dévoilait son premier single, « Coming Home », une ballade pop-rock assez banale, un brin mélancolique, sur laquelle Wilson s’illustre par de belles envolées lyriques. Pareillement, le reste de l’album n’apporte pas vraiment de surprises.
Le morceau d’ouverture, « The Factory Gates », plante une atmosphère assez biscornue: du vent, des mouettes, et un étonnant son au clavier qui rappelle la cornemuse. Dans « Misery Company », Wilson apporte son rire sarcastique, sur une rythmique très solennelle qui introduit des solos au clavier et à la guitare. Comme « Bows & Arrows », ou « Ruffians on Parade », c’est le genre de titres qu’on a envie d’entendre sur toutes les ondes.
Mais l’album n’apporte pas véritablement de profondeur. La plupart des morceaux sont construits sur des grilles d’accords assez classiques, finalement…
« Education, Education, and War » n’est pas un mauvais album, il se laisse même plutôt bien écouter, et d’une certaine façon réconcilie avec la bande de Leeds.
© SPV Recordings – Kaiser Chiefs – « Education, Education, Education & War »
Sors-tu.ca