
Voici près de dix ans que les Gorillaz imposent leur son électronique sur les ondes de la planète. Avec leur nouvel opus "The Fall", le groupe virtuel créé dans la réalité par Damon Albarn, le chanteur de Blur, et Jamie Hewlett, dessinateur britannique et bassiste, ont poursuivi le chemin de l’électro expérimental. S’y seraient-ils perdus?
Si leur premier album éponyme fut un succès, il est peu probable que ce quatrième ouvrage devienne disque de diamant (peut-être n’était-ce pas le but?). Dès le premier titre "Phoner to Arizona", l’ambiance de "The Fall" oscillant entre tonalités électroniques et boîtes à rythme s’avère un peu trop futuriste pour une oreille 2.0. La voix de Damon est quasi inexistante, comme perdue dans les déserts du sud des Etats-Unis à travers lesquels il tente de nous balader avec plusieurs titres. Deux morceaux plus radiophoniques se démarquent du lot, "The Snake in Dallas" et "Bobby in Phoenix" en duo avec la légende de la soul Bobby Womack. Un résultat mitigé!Site officiel de Bobby WomackSite officiel de Gorillaz