Glasvegas ne tient pas ses promesses

credits:DR

Il fallait bien avoir marché dedans – en l’occurrence dans les faubourgs de Glasgow – pour avoir autant de chance que Glasvegas. Allan McGee, chercheur avisé de pépites pop (il a déjà mis Oasis, The Libertines et Primal Scream dans son écrin), décelait le quatuor en 2006. La chose a suffit pour que rapidement le magazine NME, la bible du rock britannique, relaie à coup de superlatifs sa nouvelle coqueluche. En 2008, l’hebdomadaire hissait même les Ecossais comme "meilleur nouveau groupe du monde", et ce avant même que "Glasvegas", leur premier album, ne paraisse. On était donc en droit d’attendre beaucoup de celui-ci. Mais sur des rythmes lancinants, presque ennuyeux, la voix oiseuse et fatiguée de James Allan ne tient pas ses promesses. "Stabbed", morceau où le chanteur bêche son texte sur la sonate "au clair de lune" de Beethoven, résume bien la touffeur qui y règne.

Site officiel de Glasvegas

/ATCNA