Le fait de synthétiser la musique ouvre grand les opportunités d’exploration artistique. Or malheureusement, ce filon exploité par Flying Lotus se résume plutôt à un méli-mélo de dissonances peu maîtrisées. Ainsi « Until The Quiet Comes », leur nouveau disque.
Bien que des éléments jazzy soient réapprêtés à la sauce post-dub et que l’album paraisse, d’emblée, davantage électro, l’esprit « free » du jazz est un peu le même, simplement modernisé par l’apport de synthétiseurs, d’échantillonnages et de percussions distordues.
À la fois disciple et influence de Radiohead, Flying Lotus compte sur la participation de Thom Yorke et Johnny Greenwood sur ce nouvel opus. Les collaborations féminines de Niki Randa, Erykah Badu et Laura Darlington y ajoutent aussi une couleur.
Moins dense que le précédent « Cosmogramma », « Until The Quiet Comes » nécessite un certain état d’esprit, voire même un processus intellectuel pour en apprécier l’approche inaccoutumée. Un travail dont les adeptes de Flying Lotus ont, de toute façon, l’habitude.
Warp Records – « Until The Quiet Comes » – Flying Lotus
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