Elle pleure comme une…

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Madeleine Peyroux nous revient avec son sixième album baptisé "Standing On the Rooftop". Si cette nouvelle devait ravir les amateurs de jazz, elle a pourtant un léger goût amer. En prenant le chemin de l’indépendance musicale – l’artiste compose maintenant l’essentiel de ses morceaux, alors qu’à ses débuts, elle privilégiait les reprises de classiques -, la musicienne perd quelques-uns de ses auditeurs. "Bare Bones", son dernier album, le premier sans reprise, avait déjà déçu les fans.

A l’écoute du premier morceau de "Standing On the Rooftop", "Martha, My Dear", la guitare de Marc Ribot nous emmène dans une balade folk légère et agréable. S’en suit "The Kind You Can’t Afford" et "Leaving Home Again", deux titres très jazzy. Puis on retrouve le fameux guitariste de Massada sur le très blues "Fickle Dove". Finalement, plus les chansons s’enchaînent, plus l’impression d’une grande expérience jazz sans grande maîtrise interpelle. "J’ai exploré des sons plus durs, plus laids… essayant de trouver quelque chose de plus brute que ma voix et de mes habituels accompagnements musicaux", révèle-t-elle sur son site. Madeleine aurait-elle mal calculé son coup?

Site officiel de Madeleine Peyroux

/ATCNA